Interview
de Tracy Tormé,
créateur de Sliders
scénariste et producteur
publiée dans le magazine Génération Series
N°36
Avril 2001
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Tracy Tormé
Le Minuteur: Pour commencer, Tracy, pouvez-vous nous dire dans quelles circonstances
vous avez élaboré le concept de Sliders ?
Tracy
Tormé: J'avais lu un livre sur la Révolution Américaine, et il y
avait un moment où Washington était presque détruite. Cela aurait changé
l'histoire...Cela m'a fait réfléchir à tous les petits moments qui peuvent
affecter notre futur et m'a conduit à imaginer des univers parallèles. Je
voulais juste créer ma propre série et la voir diffusée. Je souhaitais,
sans doute encouragé par l’exemple de Gene Roddenberry, passer du cinéma
à la télévision.
Le Minuteur: Quand avez-vous alors contacté Robert
K. Weiss ?
Tracy Tormé: A l'époque, nous travaillions ensemble sur un
film pour les studios Universal avec Joe Dante et l'astrophysicien français
Jacques Vallée, qui est maintenant un bon ami. La première discussion à
propos de Sliders est arrivée suite à une réunion autour du film appelé
Messengers of Deception.
Le Minuteur: Et quels étaient vos objectifs à ce moment-là
?
Tracy Tormé: Il fallait simplement rester aussi fidèle que
possible à ma vision de la série, et faire un mélange unique de science-fiction
et d’humour noir.
Le Minuteur: Vous définiriez donc la série simplement
comme un mélange de science-fiction et de comédie ? Ou bien s'agit-il d'une
alchimie bien plus complexe ?
Tracy Tormé: Mélanger les genres est une chose difficile
à faire pour une de nos grandes chaînes. J'ai toujours voulu que la série
soit une allégorie de la vie ici-bas, sur notre Terre. Au début, dans l’avant-projet,
Sliders devait s'appeler Subversivement drôle (Subversively Funny)
; j'ai toujours aimé ce titre.
Le Minuteur:Avez-vous des épisodes préférés ? Pourquoi
?
Tracy Tormé: J'ai
presque tout aimé dans les deux premières saisons. Je pense qu'Un
Monde sans technologie (Gillian of the Spirits)
était assez réussi, comme Un Monde d'envahisseurs
(Invasion) et Un Monde retrouvé
(The Guardian). J'ai un faible pour Un Monde
hippie (Summer of Love)... donc presque
tout dans les saisons 1 et 2. Oh, j'ai adoré Un
Monde de renommée (Post Traumatic Slide Syndrome),
qui est assurément un de nos meilleurs épisodes.
Le Minuteur: Pourquoi avez-vous créé le personnage de Rembrandt
? Qu'attendiez-vous de lui ?
Tracy
Tormé: Il représentait l’homme de la rue, innocent et n’ayant aucune
connaissance scientifique, jeté dans un tourbillon, quelqu'un emporté accidentellement.
J'ai toujours considéré le Professeur et lui comme
des hommes avec un ego de taille, mais très fragiles ; très fanfarons mais
très vulnérables sous la surface. Et je crois que l'aspect show-biz était
une première dans une série de science-fiction.
Le Minuteur: Oui... mais, on peut dire que Rembrandt
a bien changé après la 2è saison : il devient presque excessivement courageux
! J'avais demandé à Robert K. Weiss s'il
était satisfait de cette évolution. Vous, qu'en pensez-vous ?
Tracy Tormé: Non, je n'en suis pas satisfait ! Juste après
mon départ, ils l'ont transformé de manière primitive en un héros d'action.
Il n'y avait plus assez de comédie. Il ne faisait plus que de parler de
son expérience dans la marine ?! Je n'ai pas aimé ce que j'ai vu.
Le Minuteur: Oui, tout à fait d'accord. C'est le Charmeur
que nous adorions ! D'ailleurs, si je me souviens bien, vous êtes l'auteur
de ses chansons avec Paul Kelly ? Tears in my 'Fro est sûrement la
chanson que je chante le plus sous la douche !
Tracy Tormé:[Rires] Oui, Paul Kelly est un merveilleux chanteur
et compositeur d'Australie. Une sorte de Bob Dylan australien. C'était un
grand honneur d'écrire cette chanson avec lui.
Le Minuteur: A ce propos, vous savez que ces chansons
ont beaucoup de succès. D'ailleurs, Cleavant Derricks,
qui joue Rembrandt, m'avait confié qu'il avait envie de sortir un nouveau
CD avec les chansons du Charmeur. Mais il aurait sûrement besoin de votre
accord. Seriez-vous partant pour créer un tel CD avec lui ?
Tracy Tormé: Bien sûr, je travaillerais avec Cleavant, n'importe
quand, n'importe où, sur n'importe quoi !
Le Minuteur: Comment envisagiez-vous la relation Quinn-Wade ? Comment vouliez-vous
la voir évoluer ?
Tracy Tormé:Toujours comme des amis sur le point de devenir
amants.
Le Minuteur:D'accord, mais leur relation s'est tout
de même progressivement estompée au fil de la 2e saison, non ?
Tracy Tormé: Vous trouvez ?
Le Minuteur: Eh bien, à part quelques épisodes au début de la 2e saison, nous voyons souvent Quinn et Wade aller voir ailleurs « sentimentalement », non ?
Tracy Tormé: Ce n’était pas mon intention de faire surgir ce doute dans l’esprit des téléspectateurs, autant que je m’en souvienne.
Le Minuteur: Quels sujets non abordés auriez-vous aimé
traiter dans Sliders ?
Tracy
Tormé: Eh bien, je déteste vraiment tout ce qui est politiquement
correct. Je crois que nous devrions combattre ce « politiquement correct
» de façon plus large, mais la plupart des gens n’ose pas. J'aurais aussi
aimé faire plus d'histoires contre le racisme et pour la protection des
animaux.
Le Minuteur: A ce propos, dans la 4e saison, l'épisode
Un Monde de Répression
(California Reich) traite justement du problème du racisme. L'avez-vous
vu ? Qu'en avez-vous pensé ?
Tracy Tormé: Non, je ne l'ai jamais vu. Je n'ai vu que très
peu d'épisodes après mon départ. Peut-être un ou deux en entier et trois
autres partiellement.
Le Minuteur: A votre avis, que peut apporter Sliders
à notre société, à notre vision du monde ?
Tracy Tormé: Il faut voir Sliders comme une allégorie. L'allégorie
est une manière puissante d'examiner une société en plaçant des histoires
sur d'autres Terres. On s’en sort en montrant des choses qui en réalité
sont des choses à propos de notre Terre et la façon dont on y vit. Je pense
que j'ai souvent lutté contre le politiquement correct, dans presque tous
les épisodes, et en utilisant cette philosophie.
Le Minuteur: Après avoir regardé Sliders, on a très
envie de faire extrêmement attention à ses actes... par peur des conséquences.
Pensez-vous vraiment, comme les Glisseurs, que nos moindres actions sont
déterminantes ?
Tracy Tormé: Chaque jour, nous prenons tous des décisions,
de petites décisions qui changeront nos vies pour toujours, sans vraiment
y penser.
Le Minuteur: Justement ! Ne trouvez-vous pas cela effrayant
?
Tracy Tormé: Pas vraiment. Il y a des choses sur lesquelles
nous n'avons aucun contrôle. Les conséquences inattendues font simplement
partie de notre vie, vous ne pouvez pas gaspiller votre temps ou votre énergie
à vous inquiéter de ce qui pourrait arriver.
Le Minuteur: Quel moment de l'histoire humaine auriez-vous
souhaité changer pour voir le monde évoluer différemment ?
Tracy Tormé: Et bien, étant américain, je trouve que l'assassinat
de JFK a vraiment été une chose horrible, sur de nombreux points. J'adorerais
changer ce moment de l'histoire si je le pouvais.
Le Minuteur: Est-ce la raison pour laquelle le destin de JFK est évoqué dans l'épisode
Un Monde clairvoyant
(Obsession) ?
Tracy Tormé: Je n'en suis pas sûr, mais sa vie était tellement
importante pour moi que je l'ai peut-être fait pour ça... je ne me souviens
plus exactement.
Le Minuteur: Et la Seconde Guerre mondiale ? Et la
bombe atomique ? A ce titre, les Glisseurs ont souvent hésité à détruire
leur invention (dans le pilote, lorsque Arturo
reprend la citation d'Oppenheimer avec Shiva par exemple). Pensez-vous vraiment
qu'il serait moralement acceptable de donner, aujourd'hui, une telle invention
à l'humanité ?
Tracy Tormé: Ce serait dangereux en effet. Il faudrait contrôler
cela avec beaucoup de précaution. Il y a trop de risques que cela soit mal
utilisé.
Le Minuteur: Comme le fait Logan St Claire dans Un
Monde sans ressources (Double Cross) ?
Tracy Tormé: Oui exactement.
Le Minuteur: Vous avez travaillé pour la série Star
Trek : La nouvelle Génération. A votre avis, quelle est la différence
entre la science-fiction développée dans Sliders et celle de Star Trek ?
Tracy Tormé: La principale différence réside dans le fait
que, dans Star Trek, tout se termine sur une note philosophique, alors que
les épisodes de Sliders s’achèvent souvent dans un climat d’incertitude
ou de nouveaux dangers.
Le Minuteur: Et l'humour dans Sliders ? Il est spécial
à vos yeux ?
Tracy Tormé: Oui, très différent de celui de Star Trek. En
fait, nous devions toujours nous battre pour garder notre humour dans la
série. J'aurais aimé en faire plus. J'ai l'impression que l'humour était
pratiquement inexistant après mon départ. Mais peut-être ai-je tort, je
n'en ai pas vu beaucoup.
Le Minuteur: Gardez-vous des scénarios qui n'auraient
pas été tournés dans la réalité ?
Tracy Tormé: Eh bien, je possède tous les scénarios, mais
je n'en vois pas plus d'un ou deux qui n'ont pas été tournés.
Le Minuteur: Pouvez-vous nous en dire plus sur Heat of the Moment ?
Tracy Tormé: Je pense que cela aurait été notre meilleur
épisode. C'est une honte. qu'il n'ait jamais été tourné : les Glisseurs
atterrissent sur un monde progressivement absorbé par le soleil. Bennish
est un millionnaire qui a inventé une protection en glace qui préserve de
la chaleur. Il part travailler avec Arturo une fois de plus, comme dans
La fin du Monde (Last
Days) - qui est également un de mes épisodes préférés, maintenant que
j'y pense. Rembrandt fait une expédition dangereuse
pour aider son frère. Quinn et Wade réalisent qu'ils
vont mourir sur ce monde, et décident alors de se marier. Bennish et Arturo
échouent. Le monde est condamné, et les Glisseurs coincés. Rembrandt est
alors tué dans l'expédition. Arturo va au mariage de Quinn et Wade, en se
gardant bien de leur parler de la mort de leur ami. Quinn et Wade se marient
alors qu’il leur reste seulement deux jours à vivre sur cette Terre. Et
la scène finale présente « nos » Glisseurs débarquant pour 2 minutes seulement
sur cette planète. Nous découvrons alors que nous avons regardé d’autres
Glisseurs pendant tout l'épisode.
Le Minuteur: C'était une idée fabuleuse ! La production
l'a rejetée pour la 3e saison ? Pourquoi ?
Tracy Tormé: Le départ de John Rhys-Davies
de Sliders avait fait avorter le projet . Ils voulaient que je réécrive
le scénario pour le nouveau personnage [de Maggie] mais j'ai refusé.
Le Minuteur: Une question me brûle les lèvres... Nous
nous demandons toujours pourquoi John a quitté la série. A-t-il été renvoyé
ou non ?
Tracy Tormé: Le réseau ne voulait plus de lui depuis longtemps.
Avec le départ de Weiss puis le mien, il n'y avait plus personne pour se
battre pour le garder.
Le Minuteur: C'est impensable ! John était tellement
fantastique avec son personnage d'Arturo !
Tracy Tormé:Je pensais qu'il était en effet très très important
pour la série.
Le Minuteur: Vous êtes-vous identifié à un personnage
? Y avait-il une part d'autobiographie (par exemple, dans l'épisode Un
Monde retrouvé (The Guardian) avec le
passage sur la jeunesse de Quinn) ?
Tracy Tormé: Eh bien, certains disent que je suis Quinn et
que Bob [Weiss] est Arturo. Peut-être ! J'ai joué au baseball et au football
pendant une bonne partie de ma vie, mais j’ai aussi eu des prétentions intellectuelles
que je me suis bien gardé de confier à mes amis ! Peut-être qu'il y a un
petit peu de tout ça dans Quinn et son sous-sol.
Le Minuteur: Pouvez-vous nous dire quel est votre point de vue concernant l'épisode
Un Monde mystique
(Into the Mystic) ? Pensez-vous que Quinn était chez lui à la fin ?
Tracy
Tormé:Absolument. A propos, le nom de l'épisode a été choisi d'après
une de mes chansons préférées de Van Morrison
Le Minuteur: Au sujet d'Un
Monde de renommée (Post Traumatic Slide Syndrome),
pensez-vous que les Glisseurs aient glissé avec le mauvais Arturo ?
Tracy Tormé:On me demande toujours ça et je ne répondrai
jamais ! Cela gâcherait tout le plaisir... mais il y a des indices qui permettent
de savoir quel Arturo ils ont emmené, si vous regardez avec attention.
Le Minuteur:L'épisode Un Monde d'envahisseurs (Invasion),
très bien écrit du reste, présente le monde de la « Nouvelle-France », que
beaucoup de fans ont trouvé très drôle, avec notamment la scène satirique
entre Arturo et le serveur français. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce
clin d'œil amusant ? Les Français sont-ils réellement si chauvins ?!
Tracy Tormé: En fait, il s'agissait surtout de jouer avec
le cliché du serveur français un peu impoli. Beaucoup d'Américains pensent
que les Français ne nous aiment pas vraiment. Donc c'était pour jouer avec
ça, et avec la rivalité entre les Français et les Anglais.
Le Minuteur: Quelles étaient vos relations avec la
Fox, aux débuts de Sliders ?
Tracy Tormé: Elles étaient bonnes pendant le pilote, ils
me laissaient faire à peu près tout ce que je voulais. Mais pendant la série,
les relations étaient toujours difficiles. Ils voulaient vraiment une série
d'action, avec un peu de comédie et de satire, mais surtout beaucoup de
monstres et de poursuites. Et si vous regardez ce qu'ils ont fait par la
suite, vous verrez que c'est la série qu'ils ont toujours voulue, mais ce
n'était pas du tout la mienne, donc je suis parti.
Le Minuteur: Que pouvez-vous nous dire sur le projet de film Sliders ?
Tracy
Tormé: C'est juste une rumeur, rien ne se passe pour l'instant.
Le Minuteur: Veuillez excuser ma curiosité, mais que
répondez-vous alors à tous les propos de Robert Weiss à ce sujet ?
Tracy Tormé: Bob voudrait faire un film mais rien n'est entrepris
activement pour le moment.
Le Minuteur: Et si ça se concrétisait, vous aimeriez
faire partie du projet ?
Tracy Tormé: Si les circonstances sont bonnes...
Le Minuteur: Comme le retour des acteurs originaux,
par exemple ?
Tracy Tormé: Oui, exactement.
Le Minuteur: Robert K. Weiss
considère Sliders comme une série qui aurait dû « durer 100 épisodes ».
Envisagez-vous de faire revivre Sliders sous une autre forme, comme un spinoff
?
Tracy Tormé: Hmmm, cela serait difficile à faire mais il
ne faut jamais dire jamais.
Le Minuteur: Quelles sont vos réactions face à l'évolution
de la série ? Quels regrets avez-vous ?
Tracy Tormé: Eh bien pour moi, il y a deux séries complètement
différentes : les deux premières saisons et demie et le reste, c'est le
jour et la nuit pour moi. Je ne trouve pas les dernières saisons très très
intéressantes pour ce que j'en ai vu.
Le Minuteur: Quels souvenirs gardez-vous de la grande
époque Sliders ? Des anecdotes sur le tournage ou des commentaires sur l'ambiance
générale ?
Tracy Tormé: J'ai de merveilleux souvenirs... J'ai adoré
vivre et travailler à Vancouver. Il pleut tout le temps mais c'est amusant.
Mes souvenirs sont pratiquement tous de bons souvenirs.
Le Minuteur: Sliders a rencontré un succès important en France, bien que la chaîne
M6 l'ait souvent malmenée. Quel message voudriez-vous transmettre aux fans
français de Sliders ?
Tracy Tormé: Je leur suis très reconnaissant pour leur intérêt
envers la série. Des deux côtés de ma famille, mes ancêtres sont français.
C'est donc particulièrement agréable pour moi. Je serais heureux de communiquer
avec eux pour voir ce qu'ils aiment ou ce qu'ils n'aiment pas dans Sliders.
Et une fois encore, je voudrais les remercier pour tout l'intérêt qu'ils
ont porté à Sliders.
Le Minuteur: Etes-vous un pur fan de science-fiction
? Quelles sont vos influences ?
Tracy Tormé:J'aime beaucoup une certaine science-fiction.
Mes influences majeures seraient donc tout ce que Richard Matheson a écrit.
A la télé, ce serait La Quatrième Dimension, la première version d'Au-delà
du réel, Le Prisonnier... Pour les films, ce serait The Thing, les deux
premiers films de l'Invasion des Profanateurs de Sépultures, The Parallax
View, les films de Warren Beatty, Woody Allen, Les Simpson, les Monty Python,
le film noir, etc
Le Minuteur: Comment en êtes-vous arrivé à l'écriture
? Qu'aimez-vous le plus dans le métier de scénariste ?
Tracy Tormé: Etre très bien payé ! [Rires] J'ai commencé
avec une série de comédie très cool, appelée SCTV, et puis je suis arrivé
à Saturday Night Live [que l’on peut voir en France sur Comédie !, ndlr].
C'est comme ça que j'ai commencé.
Le Minuteur: Que pensez-vous de toutes les fanfictions écrites sur Sliders ?
Tracy
Tormé: Celles que j'ai lues semblaient particulièrement réussies
Le Minuteur: Vous avez mentionné des projets qui pourraient intéresser les fans
de Sliders. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Tracy Tormé: J'ai
quelques nouvelles séries que j'ai créées qui vont bientôt arriver... Kung
Pow est une comédie pour USA Network. True Tales of Terror est
une anthologie pour MTV ou F/X. Doomsday est une série de comédie
animée pour Film Roman (Les Simpson) et Domination est un projet
de science-fiction très très ambitieux pour Warner Brothers. Tout cela est
en cours de développement et chaque série doit suivre le processus habituel
de création d’une série. Attendons de voir ce qui se passera.
Le Minuteur: Croyez-vous à l'existence d'univers parallèles ?
Tracy Tormé: Je pense que cela paraît improbable mais
que c'est très possible !
Le Minuteur: Imaginez que vous ayez la possibilité
de voyager à travers les dimensions parallèles, comme Quinn. Glisseriez-vous
? Pensez-vous que vous seriez un bon glisseur ? Pourquoi ?
Tracy Tormé: Il est clair que je glisserais, et je pense
que je pourrais être un bon glisseur car je garderais mon sens de l'humour
et je ferais un bon candidat pour survivre dans toutes les situations !
Le Minuteur: Si vous rencontriez votre double, comme
Quinn, que lui diriez-vous ?
Tracy Tormé: De ne pas se marier, la vie de célibataire est
bien trop amusante ! [Rires]
Le Minuteur: Mais le mariage de Quinn et Wade dans
Heat of the Moment ? Ne trouvez-vous pas cela magnifique ?
Tracy Tormé: Si, mais il a fallu que le Soleil nous tombe
dessus pour que ça arrive ! [Rires]
Le Minuteur: Merci beaucoup Tracy d'avoir répondu à mes questions !
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